Dans le cadre de la cession de la BPI, l’AASGO souhaite vivement que Orange propose à ses salariés une offre à des conditions privilégiées de décote et d’abondement, portant sur au moins 5 millions d’actions.
Paris, le 2 octobre 2014 – L’entreprise se substituerait ainsi à l’Etat… : en effet, par l’ordonnance du 20 août 2014, le gouvernement a très discrètement abrogé la quasi-totalité de la Loi du 6 août 1986 sur les privatisations. Ce qui signifie notamment que l’Etat n’est plus tenu de réserver une tranche pour les salariés en cas de cession sur les marchés financiers. Lui évitant ainsi de financer la décote ou la distribution d’actions gratuites.
Alors que la Banque Publique d’Investissement vient d’annoncer la cession de 1,9% du capital d’Orange, soit 50 millions d’actions, l’AASGO constate une diminution de la part du capital d’Orange détenue directement ou indirectement par l’Etat. Dès lors notamment que l’Etat se désengage, aucun dispositif ne permet plus de remédier à cette baisse de l’actionnariat stable de l’entreprise (Etat + salariés actionnaires).
Dans la perspective de l’objectif fixé par Stéphane Richard que la part des salariés dans le capital d’Orange soit égale à 10% en 2020, l’AASGO insiste pour que des opérations réservées aux salariés soient organisées régulièrement.
A propos d’AASGO
Association loi 1901, AASGO représente les actionnaires salariés et anciens salariés d’Orange et défend leurs intérêts dans le domaine de l’épargne salariale et de l’actionnariat salarié. Elle est indépendante de toute organisation politique ou syndicale. AASGO informe de manière objective les 200 000 actionnaires salariés d’Orange.
Près de 5% du capital d’Orange sont détenus par ces salariés, les plaçant au 2ème rang derrière l’Etat actionnaire (27%). AASGO est membre de la FAS (fédération des Associations d’Actionnaires Salariés et Anciens Salariés).
L’administrateur représentant les actionnaires salariés au Conseil d’Administration d‘Orange est administrateur d’AASGO.
Pour en savoir plus : www.aasgo.org