Exclusif ! Marc Maouche, président de l’AASGO, dans le Monde
L’actionnariat salarié d’Orange en ébullition
La bataille pour la gestion du fonds commun de placement Cap’Orange est engagée
Chez Orange, entre actionnaires salariés, l’heure est à l’affrontement. En jeu, la gouvernance de leur fonds commun de placement d’entreprise (FCPE) Cap’Orange, qui détient 5 % du capital de l’opérateur télécoms et 8 % des droits de vote théoriques.
« Au regard du nombre d’absents lors des assemblées générales, nous pesons entre 11% et 12% des droits de vote », explique Marc Maouche, l’actuel président de Cap’Orange.
Autrement dit, même s’il est loin derrière, le FCPE est donc un actionnaire non négligeable, derrière l’Etat, qui détient, si l’on additionne l’Agence des participations de l’Etat (APE) et Bpifrance, 23% du capital de l’opérateur et 29%desdroits de vote, lors du dernier décompte officiel. Qui pèsera dans ce fonds ? C’est la question qui agite en ce moment les actionnaires salariés. En tant qu’actionnaire, le FCPE peut déposer des résolutions dans les assemblées générales, faire basculer le vote lors de certaines opérations structurantes, qui nécessitent la majorité des deux tiers. Il aurait, par exemple, son mot à dire, si Orange souhaitait, par le biais d’un échange de titres, racheter Bouygues Telecom, Canal+ ou entrer chez Telecom Italia.
Or la gouvernance de Cap’Orange connaît un tournant majeur. Longtemps, sa représentation était paritaire, partagée entre syndicats et direction.
«Ce n’était pas représentatif. Il n’y avait pas les anciens salariés,par exemple. Et cela pouvait créer des conflits d’intérêts. Or,il peut y avoir un point de vue différent de celui de la direction ou de celui des syndicats», fait valoir Marc Maouche, également président de l’Association actionnariat salarié du groupe Orange (AASGO).
(…) Lire la suite de l’article sur le site du Monde ou dans sa version intégrale : Le Monde 17022017